L’ADBAHLAK – COURT-MÉTRAGE

« …en moi mon coeur saigna ; car vous ne pourrez être libre que si le désir de quérir  la liberté devient un harnais pour vous, et si vous cessez de parler de liberté comme d’un but à atteindre et d’une fin en soi… » 
– Khalil GIBRAN – 

L’ADBAHLAK, après HOUWA et avant LUCID GREEN, est le deuxième volet de la trilogie créée par Andrew et Nour Joseph Gebrael, interrogeant notre perception sociale de la liberté.

Ce solo puissant interroge la notion de liberté : que signifie être libre lorsque les murs ne sont plus visibles, mais profondément ancrés dans nos corps, nos regards, nos habitudes ? Un corps en mouvement, tiraillé entre l’infini et ses propres limites. La peur érige des frontières, la lutte façonne des prisons. L’espace se contracte, s’ouvre, se fracasse. L’illusion d’un enfermement, l’évidence d’une liberté intérieure.

Les mouvements expriment l’ambiguïté de notre condition : celle d’êtres aspirant à l’infini tout en étant pris dans des structures invisibles. Cette danse contemporaine devient langage, miroir d’une société où l’enfermement est souvent intérieur, intime, imperceptible.

La plus grande des prisons est celle que l’on ne voit pas, celle qui se fond dans l’évidence du quotidien, dans les cadres imposés et acceptés. Entre force et abandon, L’ADBAHLAK explore cet entre-deux, où la liberté n’est ni conquête ni fuite, mais un état déjà présent, sous-jacent, inaltérable.

Durée: 10 min 

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