Androgyne et Solstice aux Rencontres Chorégraphiques
Un projet de transmission artistique
À l’invitation de Blanca Li, Nour Joseph Gebrael recrée Solstice avec de jeunes danseur·ses de Saint-Germain-en-Laye. Cette pièce ouvre la troisième édition des Rencontres Chorégraphiques, sur la scène du Théâtre Alexandre-Dumas.
Depuis 2016, ce projet forme chaque saison une trentaine de jeunes. Ils suivent 80 heures de stage avant de danser avec des chorégraphes reconnu·es. Cela crée une vraie rencontre entre apprentissage et professionnalisation.
Une soirée en deux temps
La première partie réunit des extraits de Solstice (2017) et Didon et Énée (2024), deux œuvres de la compagnie Blanca Li. Ensuite, place à la création contemporaine, avec le travail de Nour Joseph Gebrael et la Cie Gamart.
Une création inspirée d’un mythe
En fin de soirée, le duo Androgyne prend vie sur scène. Nour Joseph Gebrael et Matthieu Convert tournent ensemble dans une chorégraphie mêlant danse soufie et écriture contemporaine.
Le mythe grec de l’androgyne, raconté par Aristophane dans Le Banquet de Platon, sert de point de départ. Chaque moitié cherche à retrouver l’unité perdue. La pièce explore cette quête, entre fusion et séparation, dans une esthétique minimaliste et sensible.
Un regard poétique et engagé
En choisissant un duo masculin, le chorégraphe met en lumière l’amour queer. Ce choix donne une résonance contemporaine au mythe et questionne les représentations habituelles sur scène.
Création / Distribution
Programme des Rencontres Chorégraphiques : Androgyne, Compagnie Gamart
Direction artistique et Chorégraphie : Nour Joseph Gebrael
Création musicale : Eduard Konovalov
Danseurs-Tourneurs : Matthieu Convert et Nour Joseph Gebrael
Jupe de tour : Annamaria Di Mambro
Création Lumière : Camille Doll
© Bernard Domecyn – PCSGL